Couches lavables. Un retour en force des langes de nos grand-mères ou la dernière mode bobo ?

Les couches lavables sont à nouveau populaires. Dans cette période de crise économique mais aussi écologique, chacun est à la recherche de la manière de dépenser moins ou de jeter moins. Les couches lavables de nos grand-mères reviennent à la mode. Mais si ce concept était bien, pourquoi nos ancêtres l’ont abandonné ?

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14 Réponses

  1. Tu es extraordinaire, tu arrives à faire un article « écolo » avec les couches des « bambins ». Ce n’est pas une critique que j’emet par ce commentaire, mais je n’aurais jamais songé, quand j’étais père (et ça commence à faire un bail) et déjà préoccupé de nature, que j’aurais pu être plus « écologique » en prenant des couches lavables.
    Mais quand il m’arrivait (pas souvent je dois bien le reconnaître) de changer le ou la môme, j’étais bien content de le faire avec des couches jetables.
    Il ne me serait jamais venu à l’esprit que je pouvait être un « pollueur » en agissant ainsi.
    Autre temps autre mœurs !
    Quant à la « planète », arrêtons de faire de l’anthropomorphisme, et disons le carrément, c’est le cadre dans lequel « on » voudrait toujours vivre qui nous préoccupe. La planète, elle elles s’en fout complètement avec ses 5 milliard d’années derrière elle, et, au début de sa « vie » avec son atmosphère composé d’acide sulfurique.
    Mais tout ceci est à relativiser bien sur, aucune provocation de ma part, mais j’en ai marre d’entendre « c’est bon pour la planète !
    NON, c’est bon pour NOUS un point c’est tout !

    • Merci pour ces commentaires de plusieurs lignes !!!
      Et oui, on peut être un peu plus respectueux de notre environnement en utilisant des couches lavables. Tout de même plus de 1000kg de déchets (plutôt toxiques) !!!
      C’est tout à fait vrai ce que tu dis Dan au sujet de notre engagement envers la planète qui est d’avantage une peur du changement. Pourtant je me permet de nuancer en disant que je n’en profite ou pas, je tiens à ce que l’on respecte et l’on tente de ne pas avoir trop d’influence négative sur notre environnement. Faire disparaitre des espèces ne change quelque fois pas grand chose à nos vie, mais c’est triste de savoir que ceux-ci ont disparus par notre faute…
      Pour les couches et les bébés, je suis né en 78 et celui-ci est mon premier, j’espère continuer d’utiliser les couches lavables pour les suivants…

  2. Ce doit peut-être être l’âge qui fait que je raisonne comme Dan… Nous avons 5 enfants, les 3 premiers (1975-78 et 80) ont eu des couches lavables, les 2 derniers 1988 et 91) jetables. aucunes questions ne nous a effleurés pour ce passage de couches !
    Nous faisons le tri sélectif maison, électricité et eau avec attention nous nous en servons. Bien petite échelle par rapport aux pollueurs industriels, mais nous le faisons quand même !
    Bien à toi dans tous les combats quotidiens !

  3. Intéressant, je ne suis malheureusement ou heureusement plus vraiment concerné puisque mon dernier à déjà 12 ans mais c’est bon à savoir pour éventuellement conseiller de jeunes parents de mes connaissances.
    Par contre, le nettoyage n’est probablement pas aussi simple et agréable que tu l’indiques lorsque la déjection est molle sinon quasi liquide !

  4. Aussi, un enfant avec des couches lavables a plus de chance de devenir propre plus tot parce que il/elle sait plus tot que il/elle est muie. La couche n’a pas le meme effect que la couche jettable, ou l’enfant sais jamais que il est muie. Biensur que l’enfant est pas muie pour long temps, mais meme 5 minutes est assez long pour donne envie d’etre « propre » plus tot.

    • Ruxandra a raison, même si, en orthographiant « muie » au lieu de « mouillé » elle rend son com difficile à comprendre.

      En effet, la sensation d’être mouillé participe à la prise de conscience par le bébé de ce qui se passe dans son corps, et donc l’aide à repérer ses envies et à maîtriser ses sphincters. La fameuse couche « même mouillés ils sont secs » participe, au contraire, à noyer le poisson en ôtant à l’enfant ses sensations élémentaires. Commercialement parlant, c’est un grand succès.

      Dans les crèches où j’ai travaillé 15 ans comme psychologue, je m’étais demandé pourquoi l’acquisition du contrôle par les enfants se faisait, en moyenne, de plus en plus tardivement, frôlant désormais le troisième anniversaire, à la grande inquiétude des parents qui voyaient approcher la fatidique école maternelle. Une auxiliaire de puériculture avait son idée: elle conseillait aux parents d’enfants déjà grands de commencer à acheter des couches bas de gamme. Sa ruse fonctionnait très bien.

      • Merci pour ce com très clair ! Pour bien connaitre Ruxandra, je tiens à préciser que le français n’est pas sa langue et qu’ainsi elle le parle déjà très bien.
        C’est vrai que je ne développe pas assez ce point crucial où votre commentaire apporte la preuve par l’expérience ! Vive les couches lavables, écolos et qui ne s’assistent pas trop nos enfants afin de leur permettre de grandir…

  5. Salut Cédric,

    Je suis en ce moment concerné par ce problème mais même si les arguments financiers et écologiques penchent en faveur de la couche jetable, j’ai un vrai problème pour me projeter en terme d’usage quotidien. En effet, pour un pipi traditionnel pas de problème, ça me va. Mais pour un bon caca très volumineux comme sait en faire un bébé qui se respecte (j’ai en mémoire celui de ce matin !) je me vois mal passer chaque couche au jet avant lavage en machine.

    Comment « opères » tu de ton coté ?

    Rodrigue

    • Salut Rodrigue,
      Je comprend ton problème, et beaucoup sont dans le même cas que toi. Choix de conscience inévitable, je ne vois pas vraiment de solution, tout dépend si tu as facilement mal au coeur ou non. Pour ma part, je rince rapidement la couche devant mon fils pour lui montrer que ces selles ne sont pas honteux. Mais il est vrai que tout dépend de l’heure à laquelle ça arrive, parfois il est est plus difficile de mettre mes doigts dans cette masse onctueuse, collante et odorante…
      Il est possible de « jetter » la couche sale sans la rincer directement dans un seau avec de l’eau et de l’essence d’arbre à thé et ainsi de la rincer (un peu moins) au momment de la machine. Il n’y a plus d’odeur mais l’eau est pleine de matières flottantes ou non. Donc c’est vraiment une question de « gout » ou plutot de résistance. Sache que c’est surtout le premier pas le plus difficile, le stade du « renvoi » dépassé, l’habitude prend le pas et le porte monaie et la planète nous remercient, ça aide…

  6. Pour ma première fille il y a 7 ans, trouver des couches lavables était difficile, c’était encore marginal. Par contre, pour la deuxième, il y a 4 ans, je n’ai eu aucun problème : j’ai tourné 3 ans avec un lot de 18 couches évolutives à 280€, et c’est tout ! Une lessive toutes les 8 couches, 2 jours de séchage, et ça roule ! Et pour les fameux cacas, il y a un voile lavable / ou jetable, selon l’ampleur des dégâts !

    Bref, simple et sans stress une fois que l’organisation est bien rodée.

    Au bout de 3 ans, elles ont bien servi mais un peu blanchies et adoucies, elles dépannent encore bien les copines !

  7. oups… et les copains !

  8. Merci beaucoup pour cet article simple et convaincant. Affaire de génération, j’ai été assez effarée lorsque mes deux filles et leurs conjoints ont envisagé d’utiliser des couches lavables. Pour moi, en effet, c’était « évident » la couche jetable libère la femme. Je suppose qu’Elisabeth Badinter en est restée là, et qu’elle a négligé de se recycler.

    J’apprécie par ailleurs que l’article soit rédigé par un homme qui sait de quoi il parle. Badinter est sans doute restée coincée à une époque où un homme n’aurait touché ni à une couche, jetable ou lavable, ni à un lave-linge.

    Loin de moi l’idée de penser que tout est gagné, je sais bien que les papas laveurs de couches sont encore en minorité. Même s’ils semblent assez nombreux dans les milieux où on ne jette plus les couches.

  9. Bonjour, j’ai atterri ici de lien en lien en suivant « l’affaire Badinter ». Et je lis un bon article, bien fait, qui présente les couches lavables dans leur version moderne, et… écrit par un homme ! Quel bonheur de vous lire ! 🙂

  10. Ils ont raison, ça coute moins cher les couches lavable ou autres objets que ceux qui sont jetables et qu’il faut remplacer chaque fois, surtout si on est sans le rond.

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